Le jeudi 26 août dernier, la plantation du premier arbre de la future colocation de Quévert a réuni une trentaine de personnes : les futurs habitants et leurs familles, les partenaires du projet, les élus de la commune, l’association Familles Solidaires Bretagne ainsi que la foncière Familles Solidaires.
Philippe Landure, le Maire de la commune de Quévert a souligné « l’importance que les futurs colocataires fassent partie de la vie de la commune » en précisant « le regard bienveillant que porte la commune sur des initiatives comme celle portée par l’association Familles Solidaires Bretagne ».
Depuis mai 2019, une colocation pour 4 personnes est déjà en place dans la commune de Quévert, dans le parc locatif privé. Cette première colocation rassemble Gaël, Kevin, Charlène et Baptiste, 4 jeunes adultes en situation de handicap intellectuel avec troubles associés (épilepsie, autisme). Afin d’accéder à un habitat plus adapté, l’association Familles Solidaires Bretagne et la Foncière Familles Solidaires ont acquis un terrain pour y construire une maison partagée pour ces mêmes locataires, ainsi que trois autres colocataires qui rejoindront le projet.
Viennent s’ajouter deux autres colocations sur Quevert et Dinard dont l’ouverture toute récente laisse présager une belle croissance des demandes de futurs locataires en situation de handicap, actuellement sans solution.
Le projet immobilier
Sur un terrain de plus de 900 m², le programme immobilier de l’habitat inclusif prévoit la construction :
- d’une maison en colocation pour 5 personnes, d’une surface de 180 m² avec des espaces privatifs (chambres de 13m²) et d’un grand espace séjour-cuisine partagé.
- d’un appartement T2 indépendant, d’une surface d’environ 40 m², à destination d’un locataire plus autonome,
- d’un studio indépendant, d’environ 30m², à destination d’un locataire plus autonome
Rozenn Morice, Présidente de l’association Familles Solidaires Bretagne qui porte le projet précise que « le projet défend le droit pour tous « d’habiter », quel que soit son handicap, sa maladie et le degré d’accompagnement nécessaire, ainsi que le droit d’accéder à une vie sociale choisie et, autant que possible, ordinaire ».